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Dernière manche de Coupe du Monde avant les Mondiaux

Crédit photo : Belarusian Cycling Federation

Cette saison la Coupe du Monde se termine avec une dernière étape à Minsk en Biélorussie. Quentin profite de son voyage retour pour nous faire un point sur cette compétition.

Deux mois après ta dernière course, tu retrouvais la compétition, ici à Minsk. Peux-tu nous dire comment s’est passée cette période ?

Quentin Lafargue : Après Manchester, j’ai eu une petite période de repos suivie d’un très gros cycle de développement jusqu’à la veille de Noël. La semaine des fêtes devait me permettre de récupérer, mais j’ai eu la grippe… J’ai repris l’entraînement, le 2 janvier, au Vélodrome National avec le groupe mais j’étais encore un peu fatigué. Ensuite, nous sommes partis sur la Coupe du Monde de Minsk.

Cette manche de Coupe du Monde commence par la vitesse par équipes avec à la clé le deuxième meilleur chrono des Qualifications. Quels sont tes sentiments après cette course ?

QL : Nous finissons 2ème des qualifs, malgré une course perfectible pour tout le monde. Le chrono n’était pas extra, mais les conditions du 1er jour ne l’étaient pas non plus. Malgré tout, après la course, je me dis que la France est dans le coup pour jouer la victoire dès le lendemain.

Il était prévu que je ne participe qu’aux qualifications pour être complètement disponible en Keirin. Les coachs ont ensuite testé un peu tout le monde en faisant tourner les gars sur différents postes.

Effectivement pour ton second jour de compétition, tu ne prends pas le départ de la vitesse par équipes, l’objectif était-il comme lors des précédentes manches de Coupe du Monde de faire tourner et tester plusieurs coureurs ?

QL : Le Keirin se disputait le même jour que les phases finales de la vitesse par équipes. L’objectif était que je sois vraiment centré sur cette épreuve pour aller chercher un max de point pour la France. L’effectif a donc assez naturellement tourné en vitesse par équipes.

Malgré ces nombreux changements, la France remporte le classement général de la Coupe du Monde de la vitesse par équipes. C’est une preuve de la qualité du groupe France ?

QL : C’est surtout le signe que nous sommes très réguliers dans nos résultats. Et que quelque soit la composition nous réussissons à finir dans les 4 premiers quasiment à chaque fois. L’équipe de France a une belle force collective, et ça c’est vraiment un plus pour la suite.

En revanche tu participes à l’épreuve du Keirin. Tu parviens à te qualifier pour le 2ème tour en remportant ta course de repêchage. Quelles sont tes sensations après ces deux courses ?

QL : En Keirin, j’entame la journée par une première course pas très aboutie où j’ai plutôt eu tendance à subir.  Je gagne ensuite le match des repêchage ce qui me mets en confiance pour la suite. J’ai maîtrisé mon match et j’arrive en 1/2 finale prêt à batailler.

Alors que tu finis 3ème de la 1/2 finale et donc qualifié pour la grande finale, tu es disqualifié par les commissaires. Peux-tu nous expliquer pourquoi ?

QL : En demi-finale, je prends la course en main assez tôt pour me replacer à l’avant. Alors que M. Buchli, le futur vainqueur, prend l’avantage avec un peu d’avance, il emmène dans sa roue L. Oliva. Derrière, je sais qu’il faut que je ne lâche rien pour rester le 3ème! Les derniers mètres sont très durs et je sors un peu du couloir dans la dernière ligne droite. En réalité, cela n’a pas eu tant d’influence que cela dans la course, mais les commissaires ont appliqué assez durement le règlement.

Dans quel état d’esprit tu attaques la finale 7-12 ?

QL : Pour la finale 7-12, je suis très déçu, mais je sais qu’il faut que je termine du mieux possible pour engranger un max de points pour la qualification des quotas pour les Championnats du Monde. Je termine finalement 11ème.

Prochaine compétition, les Mondiaux à Apeldoorn, connais-tu la date de l’annonce des sélections ?

QL : La sélection devrait être annoncée dans le courant de la semaine prochaine car la délégation sera en stage de préparation dès le lundi 29 janvier.